Blog IKKS La Réunion la mode et la transition écologique

La mode et la transition écologique, un amour possible ?

En 2021, plus de 100 milliards de vêtements ont été vendus dans le monde pour n’être porté seulement que quelques fois. En France, en moyenne, 68% de notre garde-robe n’a jamais été portée dans les 12 derniers mois. L’hyperconsommation de vêtements au niveau mondial engendre un désastre environnemental qui s’explique en étudiant leur cycle de vie :

 

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1. Obtention de matière première

Pour concevoir nos habits, il faut récolter des fibres naturelles comme le coton consommant une quantité incommensurable d’eau (2,5 tonnes d’eau pour un t-shirt) ou de fabriquer des fibres synthétiques produites avec du pétrole. Les fibres sont torsadées pour former le fil que l’on connaît.

2. Création du tissu

Les fils sont ensuite tricotés ou tissés pour former de petits carrés que l’on appelle des tissus ou étoffes ou encore textiles.

3. Teinture et finissage

Le tissu subi ensuite un blanchiment (pour enlever sa couleur), de la teinture (pour ajouter de la couleur), de l’impression (pour ajouter des dessins et des logos) et parfois même un revêtement pour le rendre imperméable par exemple.

 

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4. La fabrication du vêtement

Le tissu est enfin coupé en suivant le patron dessiné par les créateurs. Chaque pièce découpée est assemblée pour former le vêtement. Et enfin, les étiquettes et les finitions (tels que les boutons et les fermetures éclaires) sont ajoutées à la fin.

5. La vente des vêtements

Ces derniers sont ensuite vendus dans les magasins ou en ligne. Le vêtement va traverser les territoires avant d’arriver à son lieu final. Parfois, une paire de jeans peut parcourir jusqu’à 65 000 km avant d’arriver en magasin par exemple. D’autant plus à la Réunion puisque la majorité des vêtements sont importés.

6. L’utilisation du vêtement

Le consommateur qui achète le vêtement va le porter et le laver. Dans le cas des produits contenant des fibres synthétiques, chaque lavage dégrade un peu plus le tissu libérant des microplastiques dans la nature (près de 500 000 tonnes par année). Ces derniers sont ingérés par les animaux marins qui sont ensuite pêchés pour arriver dans nos assiettes.

7. La fin de vie du vêtement

Le consommateur décidera s’il veut donner, revendre ou jeter son vêtement. 4 millions de tonnes de textiles sont jetées chaque année en Europe. Dans ce dernier cas, 80% des vêtements jetés sont enfouis pendant des années avant d’être incinérés et seuls 20% sont recyclés. La saturation des centres d’enfouissement de La Réunion nous alerte sur la nécessité de changer notre mode de consommations. Les réunionnais se tournent plutôt vers le don aux associations ou la revente en brocante et sur places de marché en ligne. Certaines entreprises aident les clients à donner une seconde vie à leurs vêtements comme Jacadi La Réunion par exemple.

 

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Tous les indicateurs nous démontrent que nous devons nous tourner vers un mode de consommation plus responsable en nous diriger vers des marques de vêtements plus éthiques. Les marques se mettent peu à peu à l’écologie. Chez IKKS par exemple, les vêtements écoresponsables sont composés d’au moins 30% de matières dîtes responsables. Aujourd’hui, 22% des produits du groupe sont écoresponsables et certains en lignes tels que In & Out chez l’homme et Swimwear chez l’enfant le sont à 100%. Pour assoir cette décision de réduire son empreinte carbone, la marque a signé le « Fashion Pact » qui porte sur le respect de la biodiversité, la protection des océans et la limitation de l’impact climatique. IKKS s’est aussi engagé en tant que mécène avec l’association The Sea Cleaners qui lutte contre la pollution plastique maritime et l’accompagne dans la création du Manta. En plus de réduire les emballages plastiques et d’entretenir des relations éthiques avec leurs fournisseurs, la marque a décidé de favoriser le circuit court avec des ateliers localisés en France dans la région Saint-Macaire-en-mauges.

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